"C'est pour que tu sois une vraie femme"
- melisarachelle
- il y a 5 jours
- 4 min de lecture
Si vous avez lu mon article précédent (Et si vous n'étiez pas seule ?), vous savez que ces mots ont émergé dans mon cœur soufflés par Marie Madeleine. Je ne sais pas grand-chose d’elle. Je ne sais pas exactement ce que la Bible en dit. Mais je sais ce que j’ai senti. J’ai senti sa présence au creux de mon cœur et lorsqu’elle m’a soufflé ces mots je me suis soudain senti à l’intérieur d’elle. Une seconde elle était à l’intérieur de moi et celle d’après j’étais plongée en elle. J’ai alors senti, aussi puissamment que furtivement, ce qu’elle était. Elle m’a fait sentir ce qu’était une « vraie femme ». Et j’ai honte de vous dire que je ne me suis pas vraiment attardé en fait sur cette expérience d’une intense beauté. La séance de méditation s’est terminée et j’ai laissé ma journée reprendre comme si de rien n’était. La profonde tristesse que j’avais ressentie avant m’avait quittée et ça m’a suffi. Et là maintenant, deux mois plus tard, je réalise : « mais, je n’ai pas pleinement pris conscience du message, je n’ai pas déroulé et intégré concrètement à ma vie ce que c’est venu me dire. » Et comme il n’est jamais trop tard, je le fais maintenant. Je vais prendre le temps de dérouler ce message.
J’ai demandé « pourquoi toutes ces souffrances, pourquoi tant d’échecs, pourquoi tant d’abandons dans ma vie, encore et encore et encore ? » Elle a répondu « C’est pour que tu deviennes une vraie femme ». C’est tout. Il n’y avait pas d’autres mots. Mais il y a eu une profonde sensation. En elle j’ai senti une femme pleinement ancrée dans les plaisirs du corps mais sans en être l’esclave. Elle savourait chaque seconde de vie sans la moindre once de dépendance à cette forme qu’est un corps et à ses sensations. Elle était totalement détachée en même temps que totalement jouissante de son être en vie.
Il y avait aussi une notion de force et de pouvoir. Un pouvoir absolu sur elle-même, conféré par le détachement.
Jouir totalement sans attachement. C’est bien beau ! Mais elle me l’a montré comme si c’était accessible, comme si elle me disait « chacune peut y arriver ».
Je voudrais rester un moment avec cette sensation de pouvoir, car elle était vraiment forte. C’est le mot « force » qui résonne le plus en fait avec ce que j’ai senti. Comme quelque chose d’indestructible. Parce qu’elle n’était pas juste elle, elle était connectée à tout ce qui vit. Donc même si sa forme venait à disparaître, elle continuerait d’exister dans toutes les autres formes. Elle n’avait donc rien à craindre. Elle était la vie, sous une forme éphémère et n’avait aucun problème avec ça, aucun attachement ni identification à cette forme. Elle jouissait seulement d’Être.
J’ai déjà vécu ce type d’expérience. Mais penser que cela pourrait être un état constant m’est un peu difficile.
J’entends : « Ce n’est pas ça qui importe. Contente-toi de chaque seconde où tu peux le ressentir. Le temps n’existe pas. Si tu peux le ressentir une seconde, c’est à l’éternité que tu l’offres. »
Si je reviens à ma question, je comprends que le but de tous ces abandons est le détachement. Que je cesse de m’attacher à la forme et que j’expérimente, de plus en plus, que l’Amour est partout, tout le temps.
Il y a deux ans j’ai écrit ces mots :
« J'ai décidé il y a quelques semaine de vivre et nourrir ma sensualité au quotidien...
Et lundi matin, j'étais hébergée pour la semaine (car j'avais prêté mon appart' pour gagner des points sur home exchange et partir en vacances gratos) par un ami qui a une piscine. Je me suis baignée sous 25 degrés au mois d'octobre, j'ai nagé, senti l'eau froide sur ma peau, ma respiration qui changeait, bougé, dansé dans la fluidité de l'eau, écouté le clapotis des gouttes et savouré chaque milliseconde de tout cela.
Puis je me suis filmée et admirée.
Et enfin je me suis émerveillée de tout ce que la vie a mis en place pour m'offrir cette ode parfaite à ma sensualité.
Je veux rendre hommage à ces instants où tout à coup TOUT est là, dans un instant béni et imprévu ».
J’ajouterais aujourd’hui qu’en fait TOUT est TOUJOURS là, à chaque seconde. Chaque souffle est d’une infinie sensualité, chaque vêtement sur ma peau, chaque mouvement de mon corps, chaque regard et chaque son. Car à chaque milliseconde TOUT EST VIVANT.
Dans la sensualité de chaque instant c’est la vie qui respire éternellement.
Pouvez-vous la sentir, là maintenant ?
C’est un voyage que nous pouvons faire ensemble, à travers la Danse Consciente, je peux vous accompagner dans le voyage de retour à la sensualité de la vie en vous.
Pour vivre extatiquement au quotidien ! Car c’est ce que Marie Madeleine m’a montré : notre état naturel est extatique, comme le dit si bien Margot Anand.
En revenant à notre corps, c’est avec toute la création que nous nous réunissons. C’est avec le fait d’être en vie que nous nous réconcilions. Vraiment. C'est possible. Pour vous aussi.

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