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Mon ombre: la combattre, m'en détourner ou l'accueillir ?

Dernière mise à jour : il y a 3 jours

Il y a quelque chose en moi qui est en colère et heureux en même temps. Une énergie de vie qui brule de joie d’être et de colère pour toutes ces zones intérieures et extérieures où la vie semble bloquée. Elle ne l’est pas… Une certaine flemme. L’habitude de peu de mouvement. Une fatigue. L’habitude. C’est ça. Peu d’entrain physique. Je vois un gros tracteur fatigué. Son moteur marche mais ce qui lit le moteur à l’accélérateur est cassé. Une déprime. Un « à quoi bon ? », « J’ai pas le courage. », « Pour quoi faire ? », « J’ai la flemme ». En restant avec apparaît cette colère de fond que je connais. « Ils » ne me laisseront pas être heureuse. LA VICTIME d’un bourreau imaginaire qui serait « ils », « la vie », « la société », « les autres »... ma famille! J’ai modelé le monde entier à l’image de ce que j’ai vécu au sein de mon groupuscule familial. Et ça me sert d’excuse pour ne pas agir. Pour ne pas vivre. C’est confortable... jusqu’à un certain point. Parce que bon c’est quand même pas à ça que j’aspire…

Je viens de replanter un plant de tomate. C’est pas sorcier le quotidien en fait. C’est planter des trucs, en prendre soin et voir ce qui pousse.

Y’a quand même cette voix au fond qui ronchonne. Je l’entends cette part de moi qui crie en même temps « laissez-moi tranquille, je ne veux rien faire » et « bouge-toi Mélisa, on s’emmerde là ». Je pourrais sentir que ce sont deux parts différentes en moi qui s’expriment mais ce matin ça ne se présente pas comme ça. Je les ressens au même endroit, comme émanant de la même source. Je sens que… je vais l’appeler la boudeuse, celle qui boude le monde entier… s’est nichée au cœur de mon rapport à la vie. Avant elle recouvrait entièrement la vie, maintenant je la vois en plein cœur de ce lieu qui respire la vie, qui aspire à la vie. Celle qui dit « bouge-toi » ou plus exactement « j’ai envie de bouger » déborde de la boudeuse maintenant.

Je crois que nous sommes nombreuses à avoir une boudeuse intérieure, quelque chose qui a été si déçu, blessé, atteint par les circonstances de la vie, qu’il s’est mis à tourner le dos à tout ce qui nous rendait vraiment vivantes, à tout ce qui nous apporterait de la joie, de la facilité, de l’amour.

Y’a longtemps que j’ai identifié cela en moi, j’ai essayé diverses stratégies issues du développement personnel et du coaching pour le contrer. Les TCC m’auraient surement aider aussi… tout aussi superficiellement. Puis j’ai rencontré le Focusing. Un outil qui me permettait, comme la Danse Consciente, de me connecter à ce qui se joue vraiment en moi, à soulever les voiles de ce que je me raconte pour voir les véritables leviers de mes comportements. Et, contrairement à la Danse Consciente, je pouvais utiliser cet outil partout, tout le temps. Dans la voiture, en faisant la queue, dans mon canap’ quand j’avais la flemme de danser. Focuser est devenu un super pouvoir que je pouvais utiliser à chaque instant, pour tout et pour rien, à volonté. Et à force de l’utiliser au quotidien, à force d’accueillir et de rester avec ce qui est, encore et encore et encore, la vie est revenue autour de la boudeuse.

Je vois ce matin que cette boudeuse n’est autre chose que la vie elle-même en réalité. Elle n’est pas séparée de ce qui en moi aspire à vivre pleinement. Elle est une parcelle de cela, qui a tant été blessée qu’elle a utilisé sa force de vie pour me détourner de tout accomplissement, pour me protéger. A force de l’aimer, elle a repris goût, elle s’est refondue dans le grand courant de vie qui m’anime. Aujourd’hui il reste un tout petit bout qui boude et qui n’est plus assez fort pour me retenir… Il est encore là cependant, et j’ai envie de prendre un moment avec lui… Avec elle, puisqu’elle est là.

Que me dit-elle ce matin ?

« De toute façon les autres sont des connes, et des privilégiées. Elles y arrivent parce qu’elles ont eu beaucoup plus que moi dès le départ. Elles ont grandi avec deux parents dans une belle maison, elles ont fait des cousinades tous les deux ans et touché des avances sur héritage. Puis pour les mecs de cette classe moyenne supérieure c’est encore plus facile, pour le peu qu’ils aient à peu près une belle gueule en plus, le monde s’ouvre à eux sans qu’ils n’aient aucun effort à fournir, comme s’ils étaient aux yeux de la vie les petits chérubins à qui elle veut tout donner, à l’image de leur mère qui leur a tout passé enfant. Quand on a la famille que j’ai.. ou que je n’ai pas plutôt, quand on a toujours vu sa mère manquer d’argent, quand on a vécu à quatre dans une chambre d’étudiants, sans père et sans argent, sans électricité parfois, sans vacances, sans famille à aller voir, c’est sûr que c’est tout de suite plus compliqué de penser que la vie nous sourit quoi qu’on fasse. Moi j’ai pas eu tout ce qu’elles ont, et ça changera jamais. Alors c’est pas la peine d’essayer. »*
[*Il faut bien comprendre tout ce qui est dans ce texte en italique comme quelque chose en moi qui a interprété la vie comme ça, pas comme ce que je pense. Ma personnalité consciente a une perception bien plus nuancée, qui englobe, entre beaucoup d'autres éléments, le point de vue de la boudeuse.]

Ca alors ! Je n’avais pas du tout conscience que ça se racontait ça quelque part en moi. En fait, plus je l’écoute, plus je sens qu’elle est encore bien plus acerbe que ça. Il me faut un peu de courage pour accepter d’entendre ce que je pressens sous ce voile encore à peu près contenu.

« Je les déteste ces filles et fils à papa nées avec une cuillère en or dans la bouche, qui comprennent rien au manque, à ce qu’on ressent quand nos amies partent en vacances sur le voilier de leur père, ont des câlins de leurs grands-parents pour leur quinze ans, avec le petit chèque qui va bien et que nous on n’a rien de tout ça. Aujourd’hui encore, autour de moi, ces gens qui viennent se plaindre de ne pas avoir d’argent, et en obtiennent même des aides sociales alors que papa et maman ont fait un beau chèque deux mois auparavant et qu’elles ne « s’attendaient pas à autant de zéros » (c’est du vécu !). J’en peux plus de cette hypocrisie. J’en peux plus de celles qui n’ont pas de problèmes et se racontent qu’elles sont de pauvres petites victimes ».

Ah bah ça fait du bien… une précieuse prise de conscience pointe le bout de son nez, une fois la colère dirigée vers autrui pleinement accueillie s’invite le retour sur moi-même.

« En fait j’en peux plus de moi-même, d’essayer de me fondre dans cette classe alors que ce n’est pas de là que je viens. J’en peux plus de ma propre hypocrisie, de retenir ce ressentiment, de sourire quand mes amies, presque toutes de cette classe privilégiée aujourd’hui, me parlent de leurs derniers achats, du prix de leur maison ou de leur van. J’en peux plus de ne pas trouver d’exutoire, même à mes propres yeux, à cette injustice que je ressens en fait chaque jour. Cette colère contre le monde, c’est l’injustice sociale que j’ai subie. »

Dis-donc ! Je m’attendais vraiment pas à tomber sur ce type de discours, ce n’est pas du tout là que j’étais mentalement. C’était filtré parce que consciemment je n’aime pas ce genre de pensées. Ça n’empêche qu’elles étaient là, sous mon voile de bien-pensance… J’entends encore la voie de la raison tenter de me rattraper en me disant que d’autres vivent tellement pire que moi et que je suis une privilégiée à côté de tant d’autres, mais je veux aller au bout de ce sentiment, car j’ai besoin de le libérer, je le sens m’asphyxier. Je ne veux plus le porter. Est-ce possible ? … Ca a encore besoin de s’exprimer.

« Vous méritez pas ce que vous avez. Vous servez à rien. Vous êtes les parasites de la société. Moi je méritais de grandir dans une belle maison avec mes deux parents, une mère pas dépressive et des frères et sœurs qui m’aimaient et me valorisaient. Moi j’ai rien eu. J’avais rien. J’avais même pas de manteau en hiver. J’avais pas de vie. On m’a pas offert une vie, comment je peux la trouver maintenant ? Je voulais tout ça. Je voulais de la sécurité. Et personne autour de moi aujourd’hui ne sait ce que j’ai ressenti. Personne dans mon entourage ne peut comprendre ce que la pauvreté fait ressentir de soi. Je suis sans cesse en train de lutter contre ça en moi. Ca me fait mal. J’aimerais parler avec quelqu’un qui sait ce que ça fait d’être systématiquement celle qui a moins que les autres. Moins d’argent, moins de famille, moins de beaux vêtements, moins de vacances, moins d’espace, pas de jardin. Je suis sans arrêt envieuse de ce qu’ont les autres. » Je sais que le seul moyen de libérer ça est de l’autoriser totalement à être là. C’est dur. Ma rage se bat avec mes jugements moraux de « c’est pas bien d’être envieuse ». « Bah va te faire foutre en fait, c’est pas bien si tu veux mais c’est comme ça quand même. »

C'était ça le bout qui manquait, c'est pour ça que ça avait encore besoin de s'exprimer, pour que j'entende cette sensation de ne pas être comprise. Maintenant je sens que c'est bon j'ai tout entendu. Je le sens d'autant plus que le soulagement dû à la reconnaissance de cette voix en moi commence à laisser place à de la douleur. J'ai l'image de moi comme une boxeuse. Chaque parole de ce type est un coup que je me porte à moi-même... Je sens une partie beaucoup plus sage de moi frapper à la porte. Elle sait que j’ai besoin de douceur sur tout ça. Elle vient me dire, avec une grande douceur : Mélisa, qu’est-ce que tu as que beaucoup n’ont pas ?

« On me renvoie souvent ma détermination et mon courage. C’est vrai. J’ai aussi eu l’aide qu’il fallait, contrairement à beaucoup d’autres, pour accueillir mon enfant à vingt ans dans des conditions difficiles. C’est un immense cadeau. Je vis en France, j’ai pu faire des études. J’ai le goût des études et l’intelligence pour les réussir. » – Je sens que mon système nerveux se calme. – « Je vis dans un petit mais joli appartement que j’aime beaucoup. Je suis entourée de personnes riches intérieurement. J’ai développé la compétence, très rare, à soulever les voiles de l’illusion en moi, de plus en plus souvent en temps réel. Je suis intelligente et j’aime étudier. Je me sens vraiment appelée à ça. » Quand j’entends cela émerger en moi, je sens un grand calme duquel émane une grande créativité. C’est ça la voie pour moi. 

C’est bon pour moi d’avoir reconnu la boudeuse, aigrie de sa place dans l’échelle sociale. Être plus consciente que cela existe en moi crée une grande détente et élimine déjà ma propre hypocrisie qui me faisait croire que dans ma grande sagesse j’avais dépassé cela il y a longtemps. Hé bien non. J’ai aussi vu qu’il y avait, lié à cela en moi, un grand sentiment de ne pas être comprise, que cette partie de moi ne peut pas être comprise par les personnes qui m’entourent car elles ne l’ont pas vécu. De ce fait, c’est une partie de moi que je rejetais… Tout en faisant du bénévolat plusieurs fois par mois avec des personnes qui vivent à la rue. Je n’ai pas vécu à la rue mais je me sens à un certain endroit plus proche d’elles que des personnes qui m’entourent au quotidien. Le développement personnel, qui est le milieu dans lequel je passe le plus de temps, est vraiment un milieu de classe moyenne supérieure éduquée. Une partie de moi est beaucoup plus à l’aise à cet endroit, une autre aimerait rejoindre le clan des « pauvres » dans lequel elle a grandi. Aucun ne me comble complètement car aucun ne me reflète complètement. Je ne corresponds pas à tous les critères de la classe sociale dans laquelle je suis née et je sens constamment le décalage avec la classe sociale dans laquelle j’évolue aujourd’hui… classe qui a assez peu conscience d’elle-même… Quand on possède on se pose beaucoup moins de questions que quand on manque.  

Je sens que j’ai besoin de trouver une posture intérieure dans laquelle tout cela peut exister, dans laquelle je ne laisse rien dans l’ombre, ni l’intello adepte du développement personnel ni l’ancienne enfant-ado qui a tant manqué.

C’est cela aussi le Focusing : comment, après avoir ressenti entièrement une nouvelle information de moi, je la réintègre à mon système conscient. Non pas pour être une « bonne personne » (selon quels critères?), mais pour être une personne plus complète d’elle-même et laisser l’équilibre naturel se faire vers le bien, comme le disait Rogers. Non par injonction morale mais parce que mon humanité a intégré depuis des millions d’années qu’elle avait beaucoup plus d’intérêt à coopérer avec les autres humains qu’à se battre contre eux. Seul ce que je refuse de reconnaître en moi-même se transforme en violence vers l’autre. Ce que j’admets d’abord, puis intègre à ma personnalité, ne se transformera pas en violence. Admettre qu’à un endroit de moi il y a de la colère face à l’injustice sociale donne déjà beaucoup moins de force à cette colère, parce qu’elle a reçu la douceur de la reconnaissance et de l’acceptation. Ensuite, cela aura pour conséquence que je m’autoriserai peut-être plus souvent à formuler ce que je vois de l’injustice sociale autour de moi, avec tranquillité, car je suis tranquille en moi-même, avec tous mes aspects. Je pressens aussi que ce point de vue va évoluer. Ayant été pleinement accueilli, je sens déjà qu'il va peut-être bien pouvoir être abandonné...

Si je m’étais arrêtée à « il y a de l’envie en moi et de la colère sur ce sujet mais je dois appeler une part plus « haute » de moi pour m’en détourner et nourrir autre chose », j’aurais laissé cette colère dans l’ombre, prenant le risque qu’elle s’exprime par des moyens inconscients détournés délétères pour moi et pour les autres. En lui laissant pleinement la place, en l’écoutant pas seulement avec ma tête mais en étant pleinement reliée à ce que mon corps ressent de tout ça, elle s’est sentie pleinement vue, elle n’aura donc aucun besoin d’utiliser des leviers inconscients, donc hors de mon contrôle, pour s’exprimer.

Me vient une parole d'Issâ Padovani: "L'ombre c'est ce que je ne vois pas."

Je précise encore que lorsque m’est venu de lister ce que j’ai dans ma vie que d’autres n’ont pas, je n’ai pas appliqué une règle de mon mental. C’est venu d’une sensation, d’un élan en moi très doux. Les réponses sont venues de la même manière. Je n’ai pas cherché mentalement à faire la liste. Chaque élément a émergé de lui-même, accompagné d’une sensation corporelle. Si j'avais fait la liste avec mon mental, elle aurait été beaucoup plus longue. Là mon système global a sélectionné directement les quelques éléments qui auraient le plus d'effet sur moi à ce moment là. Il ne s’agit donc pas d’appliquer cette recette à tous les coups. La seule action à laquelle je m’applique est d’être le plus finement possible à l’écoute de ce qui est en moi et à être toujours en confiance qu’il n’y a rien de mauvais. Ainsi je peux TOUT accueillir, sans exception, surtout le sombre, car l’accueillir EST ma garantie que cela ne se transformera pas en action délétère pour moi et les autres. C'est en accueillant que les solutions émergent d'elles-mêmes quand il est temps pour elles d'émerger. Le vieux paradigme qui voudrait que c’est en regardant ailleurs que je me tourne vers la lumière est faux, si je me fie à mon expérience. La loi de la vie, c’est tout l’inverse.

Si seulement nous cessions d’avoir peur de ce qu’il y a en nous ! Nous sommes des êtres d’amour. Tout ce qui est EST AMOUR. Je n’ai pas à craindre ce qui m’habite. Mes pires élans ne demandent qu’à être reconnus et intégrés pour se détendre et m’offrir naturellement la capacité d’agir de manière constructive et créative pour moi et les autres. Le seul moyen d'acquérir un réel pouvoir sur moi-même est de m'accueillir et me vivre dans ma globalité.

Et, je ne sais pas si vous avez remarqué mais une information précieuse et bien concrète s’est nichée dans le déroulé. « Je suis intelligente et j’aime étudier. Je me sens vraiment appelée à ça. » J’ai tout de suite mis cette phrase en gras  parce qu’elle s’est accompagnée d’un grand courant corporel très agréable, d’une vision vers l’avenir et d’une sensation de plaisir. Il y a quelques semaines j'ai reçu comme une évidence le fait de reprendre des études de psychologie. C'était clair, net et lumineux en moi: évidemment que c'est ce que je dois faire, c'est le moment. J'ai tout de suite agit en fonction de ça et j'attends maintenant la réponse de la fac pour savoir si je peux suivre le cursus de psycho à Grenoble. Mais le temps passant, cette lumineuse évidence a peu à peu laissé place au doute et à toutes les bonnes raisons de me détourner de ce projet. Est-ce que je vais réussir à suivre les études tout en continuant à développer mon activité d'accompagnante ACP-Focusing, et en gardant les quelques heures de cours particulier d'anglais qui mettent du beurre dans les épinards ? Et en développant un autre projet important que j'ai ? Puis bon, est-ce que j'ai envie de manger des TCC à toutes les sauces ? J'ai vraiment de très bonnes raisons de douter! Recevoir cette phrase aujourd'hui, avec à nouveau cette sensation d'évidence, est vraiment précieux pour moi. Ca fait simplement la différence entre faire un vrai choix pour moi ou retomber dans la facilité de ne pas trop perturber mon quotidien. C'est la différence entre vivre vraiment ou rester dans un "confort" pas si confortable que ça à la longue ! Tout ça pour vous dire que prendre le temps d'entendre ce qui se joue en moi n'est pas un hobby, c'est la garantie de faire des choix éclairés pour moi plutôt que simplement reproducteurs de ce qui existe déjà.

Si je résume, prendre le temps ce matin de m'arrêter sur cette sensation flou de flemme et de déprime m'a permis de:
  • Prendre conscience de la boudeuse en moi et de son discours
  • En libérer une grosse partie, si ce n'est la totalité
  • Me repositionner intérieurement avec plus de justesse quand à un sujet qui m'a toujours interrogée: les inégalités sociales
  • Reconfirmer mon choix de reprendre des études
  • Sortir totalement de cette sensation de déprime: je me sens totalement détendue et réalignée maintenant.

Ca aurait été dommage de passer à côté de ça ! Combien de sujets non-résolus continuons-nous à porter simplement parce que nous ne prenons pas le temps d'écouter ou parce que nous jugeons que ce n'est "pas bien" et que la solution est de regarder ailleurs, vers la "lumière" ? Et quelles conséquences cela a-t-il sur notre bien-être, nos choix, notre vie ?

J’accueille ce qui me traverse car, pour l’avoir vécu encore et encore et encore, je sais qu’il n’y a pas de hasard quand une chose frappe à ma porte, même si elle frappe avec quelque chose qui paraît pas franchement positif à première vue. Quand la vie veut frapper à ma porte, elle déplace avec elle les résistances à la vie qui m'habitent. Du coup, au lieu de sentir la vie, c’est la résistance qui appelle mon attention. Si je me détourne d’elle, je ne reçois pas le trésor qu’elle cachait. Un trésor bien concret, bien réel, qui n’a pas besoin d’être convoqué ou fabriqué par de belles pensées. Un trésor qui m’est offert, naturellement. J’ai seulement à écouter pour le recevoir.

Et dernier élément important, si je ne prends pas le temps d’écouter ce qui frappe à l’intérieur de moi, cela va frapper par l’extérieur. L’énergie qui n’a pas reçu l’espace d’une pleine acceptation en moi va attirer ou créer un évènement qui correspond à sa vibration. Ce sera alors l’occasion d’enfin reconnaître ce qui existe en moi… Ou de le nier en reportant la faute sur autrui tout en renforçant la croyance qui est à la base, ici pour moi « la vie est injuste », et ainsi de suite.

Quels trésors se cachent derrière ce qui frappe à votre porte aujourd’hui ?


 
 
 

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